Le secrétaire général de la délégation syndicale du port autonome de Conakry a été remis en liberté lundi 1er octobre par le tribunal de première instance de Kaloum après un bref séjour à la Maison Centrale (la prison de Conakry).
Reconnu coupable de diffamation au préjudice du Chef de l’Etat, président de la République Professeur Alpha Condé, Cheick Touré a été condamné à 13 jours de prison et au payement d’un franc symbolique au profit de sa victime.
Les 13 jours de prison correspondant au temps mis en détention préventive, le syndicaliste a immédiatement été remis en liberté.
Pour rappel, Cheick Touré était poursuivi pour diffamation et dénonciation calomnieuse au préjudice du Chef de l’Etat pour avoir affirmé que le fils de ce dernier est actionnaire dans la société adjucatrice de la dernière concession du port autonome de Conakry. Sa défense promet d’interjeter appel.