C’est une heureuse coïncidence pour les victimes de violences faites aux femmes et tous ceux ou celles qui se battent pour elles. Le mercredi 25 novembre 2020, alors que l’humanité commémorait la Journée internationale de la fin des violences faites aux femmes, le tribunal de première instance de N’Zérékoré dans le sud de la Guinée a condamné un homme pour des faits de violences au préjudice de sa femme. C’est ce jeudi que la nouvelle nous a été rapportée.
Enseignant de son état, l’homme dont l’âge reste encore tabou a été condamné à cinq mois d’emprisonnement assorti du payement d’une amende d’un million de francs guinéens. Au paravent, il aurait été condamné par les sages du village où les faits ont eu lieu au payement d’un certain nombre d’indemnités dont un bouc.
D’après une promotrice des droits de la femme basée à N’Zérékoré, c’est à la recherche des traces de sperme que l’homme qui soupçonnait son épouse d’adultère a publiquement déshabillé cette dernière après l’avoir violemment battu. Malheureusement pour lui, ce qui aurait dû être perçu comme une manifestation de jalousie s’est retrouvé devant le conseil du village et finalement transporté devant la justice.