Le PDG du groupe HAMANA a, à la faveur d’une rencontre avec la presse, le jeudi 25 février à Conakry, répondu au PDG de SAFRICOM, Alsény Barry et celui de TRANSCO qui l’ont récemment traité de menteur, sur les ondes de certains radios privées de la place. Pour rappel, Mohamed Kourouma, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit accuse les deux sociétés d’avoir pris neuf milles tonnes sur sa commande de 27 000 tonnes de riz en au port de Conakry.
Devant les hommes de média, Mohamed Kourouma s’est voulu plus clair sur ce s’est passé. «Comme tout importateur, j'ai passé une commande ferme de 27 000 TM de riz auprès d'une société indienne dénommée LT FOODS. La marchandise commandée est arrivée au port de Conakry. Conformément aux lois et règlements en vigueur en république de Guinée, j'ai fait appel à la société TRANSCO pour prestation. Ces opérations portaient notamment sur la manutention, le transit et le transport dans mon magasin de stock à Madina. Le tout pour un montant de trois milliards deux cent quarante huit millions quatre cent soixante douze mille (3 248 472 000) francs guinéens.
Au cours du déchargement des 27 000TM, contre toute attente, Alsény Barry, PDG de la SAFRICOM m'a assigné en justice en soutenant qu'il a 5000TM de riz dans ce bateau. A l'époque, Maitre Christian Sow était ministre de la justice. Le tribunal de première instance et la cour d'appel de Conakry se sont prononcés comme suit: HAMANA a commandé 27 000TM de riz. Elle doit avoir ses 27 000TM. SAFRICO a 5 000TM. Elle également doit avoir ses 5 000TM. En tout, il y a 32 000 TM, en partance de la décision de la justice. Or sur le connaissement, il y a 27 000TM de riz au nom de HAMANA avec sa marque ALIZE.
Pour ne rien arranger, TRANSCO a témoigné auprès des juridictions que le bateau contient bel et bien 32 000. Mais par voie de presse, Alsény Barry a soutenu que le bateau contenait bien 27 000TM non 32 000 », a-t-il expliqué.
Ses adversaires ayant choisi d’aller en justice au lieu d’aller faire sortir leur marchandise, a laissé le patron de HAMANA un peu perplexe. « Il dit qu’il détient le connaissement original au nom de SAFRICOM. S’il a ce document, pourquoi n'est- il pas été directement au port pour enlever sa marchandise, il a préféré la voie judiciaire ? D'une manière pratique, les importateurs se rendent directement au port muni de leurs documents pour procéder à l'enlèvement de leur marchandise. Pourquoi, pour ce cas, SAFRICOM a choisi la voie judiciaire? », s'est-il interrogé.
Kovana Saouromou |