Deux cadres de Transco, Kodjo PATOZE et Kader KEITA, sont allés vers la presse ce jeudi 24 Mars, à Conakry pour répondre aux multiples sorties médiatiques du PDG de la société de commerce Hamana Sa qui accuse la sa société de consignation et de transport, Transco Sa, d’avoir détourné son riz au profit de la société Safricom.
Le responsable juridique de Transco et son responsable administratif et financier n’ont pas été du tout tendre avec Mohamed Kourouma. Kodjo PATOZE et Kader KEITA ont balayé du revers de la main les arguments « fallacieux » du patron de Hamana et tenté avec dévouement de démontrer sa mauvaise foi.
La société Hamana s’est engagée à payer les frais de manutention de 27 000 tonnes métriques de riz, reconnaît le responsable administratif et financier de Transco. A l’arrivée du navire transportant le riz, explique par contre, Kader Kéita, Hamana présenté avec le connaissement original de 22 000 TM. Ce qui lui a été donné. Et Safricom qui ensuite a présenté le connaissement de 5000 TM a pris sa part.
Toutes ces questions ont été réglées par la justice, d’après Kodjo PATOZE. Hamana jusqu'à preuve du contraire, à son avis n’a pas le connaissement original des 27 000 T de riz. Par ailleurs dans un communiqué de presse, la Direction de Transco Sa a exprimé le même avis et mis au défi Le patron de Hamana qui soutient le contraire, de produire la preuve de ses allégations. Avec la certitude qu’elle n’en aura pas.
Est-ce donc vrai que Transco a confisqué le connaissement des 27000 TM ? Kader KEITA avant d’accuser Mohamed Kourouma de semer la confusion dans la tête des journalistes, a expliqué que c’est impossible. « Ce n’est pas possible ce qu’il dit. On ne peut pas confisquer le connaissement original. Il est remis à l’acheteur par le fournisseur. Quand le navire arrive il vient avec. Quand il n’y a pas de problème, il rentre en possession de sa marchandise.
Dans ce dossier, ce qui est « paradoxale » aux yeux de Transco selon son communiqué lu par Kader, pour avoir délivré à Hamana ses cinq milles tonnes comme ordonné par un arrêt de la cour d’appel de Conakry, elle est condamnée à payer 22 milliards de francs guinéens à Hamana. Il y a à son avis, une incohérence dans les jugements. Tout porte donc à croire, selon elle que Hamana lui est privilégiée.
Toutefois, se sont réjouit les émissaires de la société de consignation. « Les agissements de Hamana n’ont aucun impact sur nos activités. Nous travaillons y compris avec Hamana qui nous doit des factures impayées pour un montant de cinq milliards de francs guinéens », a fait particulièrement savoir l’administrateur financier de Transco Sa.
Kovana Saouromou |