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2/11/2024

 
Le 21 octobre 2024 une présumée tentative de viol sur une fille de 8 ans a été signalée à l'école primaire franco-arabe située dans l'enceinte de la grande Mosquée de Manéah. En raison de son âge mineure, nous garderont l'identité de la fille.

Tout a commencé ce jour vers 12 h 30 quand la petite écolière a demandé une permission à sa maîtresse pour aller aux toilettes. Kadiatou Soumah sa maîtresse explique : << J'ai accédé à la demande. Et alors qu'elle se dirigeait vers les toilettes, j'ai aperçu un monsieur emprunter le même chemin menant vers les toilettes...>>
L'inconnu, selon la maîtresse, se disait tantôt contractuel et chercherait un emploi.
C'est à son retour, paraissant troublée et d'une voix larmoyante, que la fille raconte à sa maîtresse ce qui s'est passé : << Elle m'a dit qu'un vieux s'est introduit dans sa toilette et a tenté de la toucher avant de lui proposer de l'argent qu'elle a refusé. >>

La maîtresse se précipite vers les toilettes mais ne trouve personne. Kadiatou Soumah, informe alors les autres maîtresses ainsi que le directeur de l'école M. Lamine Kaba.

Les témoignages de la maîtresse ont été confirmées par l'écolière. Qui, lors de notre entretien, a affirmé qu'elle n'avait même pas rabattu la porte quand le vieux s'est introduit dans la toilette. Une toilette qui visiblement manque d'ailleurs de serrures.
Mais dépuis le 21 octobre 2024, aucune action n'a été entreprise par la direction de l'école.
C'est seulement le 28 octobre, une semaine après la tentative de viol, que le directeur de l'école a tenté de se montrer préoccupant : << Pour le cas de la fille nous allons porter une plainte...Mais nous avons un problème pour sécuriser cette école. Car elle se situe dans l'enceinte de la Mosquée qui a plusieurs accès, utilisés par les gens comme un endroit de passage...>>

Inactive durant des jours après les faits, c'est à la suite de notre entretien avec M. Kaba Lamine directeur, que la direction de l'école s'est résolue, le 29 septembre 2024, à porter une plainte contre X à la Gendarmerie.
Un retard accusé par la direction qui n'est pas de nature à faciliter le travail des enquêteurs pour mettre hors d'état de nuir le violeur qui reste toujours introuvable.

CAMARA Naby Moussa