17/11/2024
Le projet de construction du siège de la commune urbaine de Manéah, qui a souffert de manque de terrain, va bientôt commencer.
Prévu pour une durée d'un an sur l'ancien site de la commune à Tanènè I, ce projet de construction dun immeuble à deux niveaux avec 60 bureaux, a suffert d'une insuffisante d'équipements nécessaires. En effet trois mille mètres carrés (3000m2) de surfaces étaient nécessaires pour l'édification. Ce qui n'était pas à la portée de la commune. Cette situation, tout de même, n'avait pas empêché les géologues de faire des études du sol. Ils valideront en suite le site, propice à la construction. Mais depuis, le processus est resté là à cause du manque d'équipements pour compléter l'existant. Il va falloir reprendre des terrains vendus voire casser des maisons bâties sur le domaine de la Mairie pour compléter le site à 3000m2. Pour cela, et à défaut de l'ancien Maire de la commune de Manéah, actuellement absent du pays, son vice Maire a été convoqué. Et son intervention sur le terrain a permis d'obtenir quelques domaines, complétant ainsi les 3000m2 recherchés.
Le 14 novembre 2024, la mission du Ministère de l'Administration, du Gouvernorat de Conakry et de l'Anafic, qui a visité le site, a fini par approuver le départ des travaux.
Seulement voilà , ces difficultés pour la commune de trouver des domaines pour la construction des infrastructures ( écoles, hôpitaux, marchés, stades, des latrines publiques ect) relance le débat sur la gestion des équipements par les responsables communaux et l'impunité chronique au sein de l'administration guinéenne. En effet, à la construction de l'ancien siège, les domaines de la commune étaient identités, délimités et sont restés longtemps dans le portefeuille de la commune. Mais ces domaines ont été, au fur et à mesure des années, détournés et vendus par l'ancienne équipe dirigeante de la commune de Manéah. Qui d'ailleurs a fait l'objet de limogeage par deux fois des gouvernements successifs. Ces responsables qui bradent les domaines de l'Etat n'ont jamais été inquiétés ni poursuivis en justice à l'image du dernier limogeage à la suite duquel les autorités judiciaires avaient promis de les poursuivre. Mais en vain.
CAMARA Naby Moussa
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