11/11/2022
Le Premier ministre Bernard Goumou en compagnie des facilitatrices du cadre dialogue a finalement été reçu le jeudi 10 novembre par le Quatuor (ANAD, CORED, Collectif RPG arc-en-ciel et Alliés et le FNDC politique) qui jusque-là faisaient partie des "coalitions et les alliances qui hésitaient encore à répondre à la main tendue du Président de la Transition dans le cadre de dialogue inclusif inter guinéen". Sauf que la rencontre qui s'est tenue au QG de la CORED semble loin d'être un accord du Quatuor à prendre part au dialogue comme le souhaite les autorités de la transition. C'est-à -dire sans condition.
"Ce qu'il faut retenir en résume c'est que le Quatuor a reçu le Premier ministre et sa délégation. Nous l'avons écouté parce qu'il était demandeur à nous rencontrer. Il a délivré un message tout en exhortant les uns et les autres à avoir la Guinée en face et d'être prédisposé au dialogue, nous sommes une famille. Il a réitéré une fois encore que le CNRD, les membres du gouvernement et le CNT ne seront pas candidats et que le processus n'intéresse que les acteurs politiques. Il a également réaffirmé l'importance du Quatuor et des partis qui le compose. Il a enfin exprimé toute sa satisfaction d'avoir été reçu par nous. Il estime que sans ces coalitions là , le dialogue fécond et sincère qui est recherché ne peut pas prospérer dans notre pays. Et en retour nous lui avons souhaité la bienvenue et par la voix du vice président de l'UFR; nous lui avons fait savoir le contenu de notre mémorandum ", a rapporté Cellou Baldé, coordinateur des fédérations UFDG de l'intérieur et représentant de l'ANAD à la rencontre.
Dans ce mémorandum, a-t-on appris du vice président de l'UFR, l'ANAD, le collectif RPG et alliés, le FNDC politique et la CORED posent des préalables à leur participation au cadre de dialogue. Et au nombre de ces préalables ils rappellent entre autres, l'arrêt des poursuites contre les leaders, la libération des détenus politiques, les garanties pour le retour des leaders politiques se trouvant hors du territoire national mais également l'abrogation du décret interdisant les manifestations politiques sur les places publiques.
Néanmoins, le Premier ministre qui au départ "saluait une avancée significative" a pris bonne note de ces revendications et promis de rendre compte à qui de droit.
KS
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