19/5/2023
Devant la presse, le mercredi 17 mai 2023 à Conakry, le garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l'homme s'en est violemment pris à l'intercoalition sociopolitique, Forces Vives de Guinée qui qualifie les poursuites engagées contre certains de ses leaders, de harcèlement judiciaire et dénonce des procédures fantaisistes.
Pour Alphonse Charles Wright, ces politiques sont de mauvaise foi. Car c'est la justice qui fait son travail en toute indépendance. Le ministre qui s'exprimait sur l'évolution des grands dossiers judiciaires en cours d'examen, invite donc ces anciens commis de l'État retranchés depuis leur départ de l'administration publique, derrière des partis politiques, à faire confiance à la justice de leur pays en acceptant de rendre compte de leur gestion.
"Ils appellent harcèlement judiciaire, les poursuites engagées contre Cellou Dalein. Le rapport d’audit du dossier Air Guinée, ce n’est pas le Colonel Doumbouya, ou Charles Wright qui l’a fait. Dans ce cas, peut-on parler harcèlement judiciaire? Quand on demande à un ancien dirigeant de repondre à des questions sur sa gestion, on dit harcèlement", s'est interrogé le ministre avant de faire savoir ce qu'il a fait pour rassurer Cellou Dalein, le principal concerné.
"J'’ai dit à Monsieur Cellou Dalein, si c’est moi qui va faire qu’il ne soit pas candidat aux prochaines élections, que Dieu détruise ma progéniture", a révélé Alphonse Charles Wright.
A rappeler qu'au nombre des revendications des Forces Vives de Guinée qui a initié une série de marche à Conakry et dans l'arrière-pays, figure l'abandon des poursuites judiciaires contre ses leaders.
KS
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