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11/9/2023

 


La Guinée a une faible capacité d’absorption des fonds mis à disposition par les partenaires au développement. Alors que la moyenne régionale est de 45%, le pays stagne autour de 35%, selon la ministre du Plan et de la Coopération Internationale qui compte sur le quatrième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH4) pour résoudre ce problème.

Pendant que des coalitions politiques invitent le gouvernement de la transition à abandonner le RGPH4 qui n’a rien à voir avec le processus électoral devant conduire au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, afin d'éviter un glissement du calendrier de la transition, la ministre Rose Pola Pricémou a souligné le lundi 11 septembre 2023, au cours d’un entretien avec Espace FM et TV : «Il est important que le peuple de Guinée sache qu’on ne peut plus se permettre de naviguer à vue…».

«Le recensement général de la population et de l’habitation n’a rien à voir avec le contexte politique. Peu importe le régime politique, peu importe ceux qui seront là, ils doivent le faire. C’est un engagement international et qui est recommandé par les instances internationales les plus élevées. Donc peu importe le contexte. Je ne comprends pas parce que ce n’est pas un élément qu’il faut faire pour aller vers le RAVEC (recensement administratif à vocation d’état civil: ndlr), un élément qu’il faut faire avant d’aller aux élections ; ça sera de façon parallèle. Donc pour ceux qui ont à cœur, le développement de ce pays, ceux qui ont cœur de voir le renouveau dans ce pays, le premier point essentiel de leur préoccupation c’est d’abord d’avoir les éléments de base de leur outil de développement qui est le recensement général de la population et de l’habitation qui nous permettra d’avoir une vision claire sur la structure de notre population, la composition de notre population, pour une meilleure répartition des ressources», s’est attelée à convaincre les coalitions qui réclament la majorité de l’électorat du pays, les dix dernières années.

D’après les explications de la ministre: «Le RGPH4 vient apporter encore plus pour nous permettre d’avancer, pour mieux orienter nos politiques sectorielles. Et c’est ce défi que nous nous donnons. Non seulement en nous basant sur les outils technologiques pour la restitution de ces données. Mais même pour le traitement de ces données, nous nous basons sur des outils digitaux qui nous permettront vraiment d’améliorer les disponibilités des données».

KS