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9/11/2023

  « Les gens ont commencé à crier pour dire que : Comment les gens peuvent quitter le pont 8 novembre pour rentrer à la Maison Centrale et autres ?

Les gens étaient à la devanture de la Maison Centrale depuis 4h 40 du matin. Une zone où quand les véhicules passent, vous avez des barbelais de sécurité pour percer même les pneus pour ne pas qu’ils passent. Depuis 4h, 5h… ils sont là-bas. Ils (les assaillants) ne sont pas venus avec les véhicules. Pas du tout. Vous devez savoir, en tant que premier responsable de ce département, ça peut nous amener jusqu’où ? Ils ne sont pas venus avec des véhicules. Ils sont venus, ils ont trouvé un véhicule de la police à la devanture. Il se trouve que dans ce véhicule de police, ils avaient leurs accoutrements. Tout y était dans ce véhicule.

Alors, vous venez, tout était préparé. L’agent qui près du véhicule, dans un premier temps, les gens viennent, il est assied. Il fait semblant qu’il a été mis aux arrêts. Alors que toute la scène qui s’est passée, il était-là, il regardait comment ça va se passer. Le véhicule qu’ils ont saisi, qui détenait la clé ? Parce que, pour que vous puissiez utiliser un véhicule pour une opération, il faut vous assurez qu’il y a carburant dedans. Il faut vous assurez que le véhicule est opérationnel. Tout y était !

Ils sont venus, puisqu’ils étaient près du véhicule de la police, ceux qui passaient pouvaient penser que c’est la police qui était-là. Parce qu’ils avaient déjà porté leurs uniformes. Qui pouvaient penser que ceux qui étaient-là, étaient-là pour faire sortir ces détenus ? Parce que, non seulement le véhicule qui était-là, c’est le véhicule qui a l’habitude de stationner là-bas.

Donc, ils viennent ils sont dans ce véhicule, ils font tout dans ce véhicule. La question que je me suis poser, en quoi ils pouvaient savoir que ce véhicule pouvait être à cette position ? Pour quoi c’est là-bas ils ont pu s’habiller ? Deuxième grande question. Je ne parle pas des gardes pénitentiaires d’abord. Parce la sécurité, c’est à des niveaux. Les gardes pénitentiaires sont à l’intérieur de la Maison Centrale. Ils sont venus se mettre devant la cour d’entrée de la Maison Centrale pendant 2 à 3 heures, ils sont arrêtés là-bas. Ceux qui étaient là-bas ce jour pour le cordon sécuritaire étaient là-bas assied de l’autre côté, complètement effacés.

Quelqu’un qui vient, il s’arrête devant la porte pendant une heure, deux à trois heures de temps. Alors que tout ce cordon sécuritaire y est là-bas. Et ceux qui étaient là-bas n’étaient mis au repos pour dire, couchez vous. Ils étaient là, en train de regarder. Ils communiquaient avec eux !

Quand ils ont fini de faire, le véhicule qui devait transporter capitaine Dadis et autres, ce véhicule était garé.

Maintenant la question : Ils sont venus deux heures, trois heures. Comment rentrer à la Maison Centrale ? C’est simple. Vous êtes à la porte. Ils sortaient, ils rentraient pendant les 30 minutes en uniforme. Qu’est-ce qui se passe ? A la Maison Centrale, vous avez une porte blindée et 60 caméras ! Sur les 60 caméras, il n’y avait que 8 qui fonctionnaient maintenant ! Parce que deux jours avant, ils avaient saboté les caméras qui étaient fixées là-bas. Qui garde les caméras, si ce n’est pas les gardes pénitentiaires ? Ce sont eux ! Les hommes que j’ai placés là-bas en toute confiance. J’ai mis des caméras pour vous aider, puis que vous ne pouvez pas voir tout. Ces caméras, vous les débranchez. La base de données des caméras est dans le bureau du régisseur. C’est lui qui reçoit toutes les données, qui peut appeler qui que ce soit pour alerter. Tu étais où ? Pourquoi ces caméras étaient complètement désactivées ? Ces gens-là sont venus s’arrêter pendant deux heures du temps devant la Maison Centrale. Vous ne les avez pas vus. De grâce, laissons tout çà. La porte est blindée. Il y a un règlement intérieur qui vous dit : « Pas de visite dès 16 heures » C’est clair. Dès 16h, pas de visite ! Si quelqu’un vient à des heures induites. C’est ce qui m’a fait mal. Quelqu’un vient à des heures induites, tape à la porte. La première des choses, c’est qui ? : Vous êtes qui ? Qu’est-ce que vous voulez ? Je suis tel ! Non, je ne vous reçois pas ! Non seulement, le ministre a fait un règlement intérieur qui dit, quelle que soit la mission, je ne le ferai pas. Si l’intéressé arrive à casser la porte, à rentrer, à vous braquer, à vous blesser. On peut comprendre ! Personne ne vous en voudra pour ça. Pour moi, personne ne va vous accuser de ça. Parce que vous ne pouvez pas résister face à une force dont on n’a pas la capacité. Mais on tape à la porte, vous l’ouvrez, personne n’est blessé. On vient, on embarque les gens librement. Ce qui est marrant dans tout ça, c’est quand les gens-là ont pris la direction, ils ont quitté, ils ont embarqué les capitaine Dadis. Ils sont partis. Ceux qui étaient à l’intérieur sont venus encore s’arrêter. Qu’est-ce qu’il faut ? Il faut justifier qu’on a été attaqué. En pareille circonstance, ni garde les pénitentiaires, ni ceux qui étaient dehors, personne ne peut me justifier aujourd’hui, et je le dis, qu’il n’y a pas eu de failles, il n’y a pas eu de complicités. Quand je viens, avec ça, je me dis en tant que père de famille, quand ça ne va pas dans ta maison, tu tape le poing sur la table. Ça, je ne l’apprécie pas. Je peux vous dire, je ne l’apprécie pas. Je dois le dire dans quelque forme de colère que ce soit, je n’ai besoin de l’avis de personne… »

Décrypté par Alseny Sylla pour www.lexpressguinee.com