Dans son projet de faire glisser le calendrier de la transition et rester au pouvoir en se reniant, la junte militaire du CNRD entend se servir du mot “dynamique” inscrit dans son accord conclu avec la CEDEAO sur le chronogramme et la durée de la transition, comme argument pour espérer se jouer des populations en faisant croire que son engagement est élastique; c’est-à-dire possible de se rallonger à souhait.
Lorsque les acteurs socio-politiques alertaient le CNRD sur la nécessité d’avoir un calendrier consensuel et réalisable de 18 mois pour ramener notre pays à l’ordre constitutionnel, celui-ci n’en voulait point.
Leurs conseillers en manque de compréhension et de bonne foi, leur ont fait croire que la crise du multilateralisme dans le monde était une opportunité pour la remise en cause de la démocratie et la promotion de l’anarchie à travers les coups d’État civils et militaires en Afrique; cela au nom d’un panafricanisme populiste et travesti.
C’est pourquoi le CNRD voyait l’affaiblissement de la CEDEAO sur ces sujets comme étant une opportunité pour confisquer le pouvoir en croyant naïvement que l’exception est devenue la règle.
Pourtant la donnée la plus importante qu'il ne faut jamais négliger, est la constante détermination des Guinéens conscients et ambitieux qui, depuis 2006, se battent pour l’avènement de la démocratie et du bien-être social. Cet état d’esprit reste toujours vivant et dynamique.
Quoi qu’il en soit, nul ne peut éteindre cette flamme d’espoir d’une Guinée meilleure dans le cœur de ceux qui aiment et veulent servir objectivement notre pays.