30/12/2024
Deux motos, dont l'une un taxi, sont entrées en collision à Sambaya, Coyah. Un enseignant y a trouvé la mort sur le coup.
Fin octobre dernier, un accident de circulation provoquant la mort d'Issa Camara, Hidalgo, enseignant de 56 ans, s'était produit au carrefour M'Balousorya à Sambaya, Coyah.
Mr. Issa Camara, Hidalgo, connu pour sa prudence en matière de conduite de moto, quittait, roulant tout doucement, du côté de Mafèrenya sur la route nationale Numéro ll. C'est au niveau du carrefour de M'Balousorya, Sambaya, qu'un conducteur de moto-taxi, roulant à tombeau ouvert, voulant rejoindre la Nationale ll, est venu violemment percuté la moto d'Issa Camara. Le terrible choc a projeté Issa Camara dont la tête a heurté le caniveau. Il serait mort sur le coup, nous racontent les riverains et les amis du défunt. Le conducteur de taxi-moto s'en sort avec un bras cassé et son ami qu'il transportait gravement blessé.
Les trois accidentés ont été transportés à l'hôpital de Coyah. Le conducteur de taxi-moto était dans un état grave contrairement à son ami passager. C'est ce dernier, de source sanitaire, qui a tenté de soustraire la sacoche du taximan dans laquelle se trouvait des stupéfiants. Mais les médecins s'opposent et appellent les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de Coyah. Ces derniers débarquent à l'hôpital et saisissent la drogue.
Selon les informations le motard et son ami ont reçu les premiers soins et traitements nécessaires avant d'êtres mis à la disposition de la brigade.
Bien qu'il reste à déterminer si le conducteur de moto-taxi était sous l'effet de la drogue Kush, et retrouvée dans sa sacoche, la mort de Mr Issa Camara - un des enseignants les plus connus de Coyah pour avoir enseigner plusieurs générations de cadres - a choqué les populations.
Cet accident relance le débat sur la consommation de la Kush, cette drogue qui continue de faire des ravages partout en Guinée.
Si pour l'instant l'on ne signale aucune laboratoire de fabrication de cette drogue dure en Guinée, c'est qu'elle est importée. Il va falloir donc renforcer le contrôle au niveau des frontières maritimes et aériennes. Qui pour l'instant restent poreuses dans la lutte contre l'entrée de cette drogue dure sur le territoire national.
CAMARA Naby Moussa
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